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  • Didier Guenin

Rapport d’évaluation quadriennal sur la couche d’ozone.



Dans son rapport d’évaluation quadriennal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, l'ONU constate début janvier que l’élimination progressive de près de 99% des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d’ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère. réduisant d'autant l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil.

Le rapport émet même une conclusion optimiste " Si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde.


"On ne saurait trop insister sur l’impact du Protocole de Montréal sur l’atténuation du changement climatique. Au cours des 35 dernières années, le Protocole est devenu un véritable fer de lance de la défense de l’environnement », a déclaré Meg Seki, Secrétaire exécutive du Secrétariat de l’ozone du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).


Rappelons nous l'histoire mouvement de la lutte contre la formation du trou dans la couche d'Ozone. (Altermonde y avait consacré un dossier en 2012)

En 1974, deux chercheurs américains de l'Université d'Irvine, Sherwood Rowland et Mario Molina, font une découverte stupéfiante tout autant qu'inquiétante : . la concentration en ozone au dessus de l'Antarctique décroît depuis les années 50 de façon alarmante durant le printemps austral, et cela est du aux CFC.


Face à la gravité de la situation, ils dépassent leur rôle de chercheurs pour mobiliser l'opinion et les décideurs. En mars 1985, 20 pays signent la convention de Vienne pour la couche d'ozone en disant que la destruction de la couche d'ozone serait désastreux. Et deux ans plus tard le traité de Montréal est signé le 16 septembre 1987. Ratifié par 196 États et entrera en vigueur le 1er janvier 1989.

Outre l'urgence du sujet, le fait que l'accord distingue dans son article 5 les pays selon leur niveau de développement et selon que le niveau calculé annuel de consommation des substances réglementées de l'annexe A soit inférieur à 0,3 kg par habitant à la date d'entrée en vigueur du Protocole, permet une efficacité opérationnelle du texte et une adhésion large des états.

35 ans plus tard, la bataille est en passe d'être gagnée. Espérons que les Etats finiront par être aussi actif s'agissant du réchauffement climatique.

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