Quel mois d'octobre ! Un véritable octobre rouge...
La Russie a notifié aux Etats-Unis des exercices nucléaires "de routine", a indiqué en début de semaine le département d'Etat américain. «Les forces de dissuasion stratégique terrestres, maritimes et aériennes ont mené un entraînement et des lancements pratiques de missiles balistiques et de croisière ont été effectués», a commenté le Kremlin. Est-ce un signal de désescalade verbale sur fond de rodomontades nucléaires répétées ? Ou bien une énième tentative d'intimidation du Kremlin ?
Quelques jours plus tôt l’opérateur nucléaire ukrainien suspectait les Russes d’avoir enlevé deux employés haut placés de la centrale de Zaporijjia. Les tensions sur le nucléaires civiles sont fortes.
Chaud côté affimations nucléaires, octobre l'est tout autant côté météo.
Les thermomètres se sont affolés en ce mois d'octobre, le Sud-ouest connaît des températures supérieures à 27°C, le Sud-est proche des 25°C et même le Nord joue avec les 20°C, à moins d'une semaine de la Toussaint. Nous sommes bien loin des frimas traditionnels et des chrysanthèmes givrés ! Les températures virent au rouge.
Ceux qui proclament l'emballement parce que les normales saisonnières sont terrassées de 4 à 5°C se trompent tout autant que ceux qui s'empressent de nier le réchauffement dès qu'une températures s'inscrit en dessous des normales. Les uns et les autres oublient que les températures que nous percevons sont l'addition d'aléas climatiques normaux et d'une hausse tendancielle des températures elle-même composée d'aléas. Une très classique mathématique ondulatoire. Comme deux séries de vagues qui se percutent à la surface de l'eau créent des vagues et des creux amplifiés tout autant que des zones calmes.
Il n'en reste pas moins vrai que nous connaissons probablement le mois d'octobre le plus chaud répertorié. Ceci nous rappelle que plus la hausse tendancielle des températures (actuellement +1,1°C) plus les écarts seront amplifiés. Il ne nous reste plus que 8 années pour baisser de 45% nos émissions de CO2.
Comments