Alors que l'Amérique s'est livrée à Trump, que le Canada s'entredéchire, que la France s'embourbe et que l'Allemagne s'affaiblit, que reste-t-il des grandes démocraties ? La question mérite hélas d'être posée...
Et pendant ce temps la Corée du Sud semblait emboîter le pas avec l'instauration le 3 décembre de loi martiale par le Président Yoon Suk Yeol au motif fallacieux de «forces antiétatiques» qui menaceraient de l'intérieur le pays en plus de la menace de la Corée du Nord.
Mais ce 14 décembre 2024, un sursaut démocratique a conduit le parlement sud-coréen à voter l'ouverture d'une procédure de destitution du président Yoon Suk Yeol.
Suite à quoi le Vice-Président Han Duck-soo, Président par interim a refusé de nommer les trois juges vacants sur neuf à la Cour constitutionnelle, bloquant par cette manœuvre la validation de la destitution.
Nouveau coup de théâtre le 27 décembre. Face à cette situation, le Parlement sud-coréen a voté la destitution de Han Duck-soo, président par intérim du pays, au motif que son attitude aggrave la crise politique, par 192 voix sur 200 députés.
Reste à la justice coréenne de parvenir à entendre le Président destitué. Ce serait une étape supplémentaire dans l'affirmation de la primauté du droit en democratie. Le monde, en ces temps où les cieux sont bien gris et l'horizon barré de noirceur, a besoin d'un tel signal d'espérance démocratique.
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