top of page
Rechercher
  • Didier Guenin

L'impasse de la violence et de la non reconnaissance réciproque.


A l'effroi et à la sincère compassion après l'attaque du 7 octobre du Hamas un jour de Shabbat, a succédé la peur pour les otages, la colère, et le désarroi devant la force disproportionnée de la riposte des forces armées sous la direction de Netanyahu.


Cependant dans les premiers temps la solidarité avec les victimes, le droit légitime d'Israël à défendre ses ressortissant a laissé le monde stupéfait même si les diplomaties ont oeuvré pour éviter un embrasement du Moyen-Orient.


Mais les mois ont succédé aux semaines, et la guerre de Netanyahu contre le Hamas a pris des proportions indicibles si ce par le décompte macabre de plus de 35.000 morts dont 14.000 enfants et 9.000 femmes selon l'Unicef.


Pourtant le procureur général de la Cour pénale internationale, requérant le lundi 20 mai des mandats d'arrêt, a nommé cette funeste et tragique fuite en avant : «crimes de guerre».


Une semaine auparavant l'Assemblée Générale des Nations Unis par 143 pays pour, 25 abstentions et seulement 9 contre a reconnu que la Palestine répondait aux critères pour rejoindre à part entière les Nations Unis.


Une voix de paix, une voie d'avenir. Israël et la Palestine sont une réalité tangible sur leurs terres. Il n'y a pas d'autre issue que deux États se reconnaissant mutuellement et affirmant vouloir vivre en paix.


Et ce mardi 28 mai l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, trois pays européens reconnaissent simultanément la Palestine comme État indépendants portant à 146 sur 193 les pays qui acquissent à son existence légale. Renforçant un peu plus l'isolationisme de ceux qui ne le font pas encore.


Aucun massacre n'a d'utilité, mais celui du 7 octobre et celui qui lui a répondu se prolongeant tragiquement ont un sens, c'est celui de montrer l'impasse de la violence et de la non reconnaissance réciproque.

Comments


bottom of page