top of page

ALTERMONDE

Regard d'Actu



To mow or not to mow ? Pour nos amis anglais au gazon légendaire, cette question quasi existentielle pourrait s'ajouter au fameux To be or not to be ? That is the question.


Car être attentif à la planète et à son équilibre écologique conduit à laisser sa tondeuse se reposer. C'est une action simple et reposante, à la portée de chacune et chacun d'entre nous pour agir à notre niveau pour l'eau, le sol, la biodiversité et in fine le climat.


Rappelons nous que quand il pleut sur un sol naturellement végétalisé 10% seulement des eaux filent directement à la rivière pour retourner aux océans, tandis que 20% de cette eau est retenue par les sols vivants et les nappes phréatiques pour alimenter durablement le bassin versant et indirectement la rivière. Surtout lorsque il pleut, 70% de cette eau est évaporée par la végétation, les arbres, les prairies. Elle est ainsi filtrée par ces mêmes plantes et participe localement au cycle du vivant. Elle irrigue et nourrit le biotope.


Imaginez maintenant ce qui se passe sur la surface d'une zone bitumée comme dans les zones commerciales, les rues goudronnés, les terres desherbées ou les espaces privés de leur végétation arborée. L'eau de pluie part à la rivière et n'est plus filtrée par les végétaux. Les sols deviennent arides et les nappes phréatiques s'essoufflent.


De même prenez un sol sans herbe en été la température y avoisine les 50°C. Une pelouse tondue réduit la température de quelques degrés, une prairie libre préserve le sol de dix à vingt degrés, un espace végétalisé à couvert d'arbre maintient une ambiance tempérée.


Enfin un terrain végétalisé non tondu et arboré est un réservoir merveilleux à biodiversité pour les insectes, pour les graminées et même pour certains petits mammifères.


Le cycle de l'eau, de la vie, a besoin de végétaux vivants pour fonctionner. Terres, herbe, plantes et arbres forment un écosytème où chacun joue son rôle. Supprimer l'un, tondre l'autre, trop tailler d'autres encore... et c'est le biotope qui se trouve déséquilibré. Alors une bonne idée pour cet été... offrir des vacances à nos tondeuses. Nous y gagnerons en eau, en chaleur, en biodiversité... et le climat y gagnera.


Altermonde vous souhaite un bel été pour profiter d'un peu de repos.



Au large de Saint-Nazaire s'invente l'avenir énergétique. Le 1er parc eolien offshore français produit ses premiers kwh d'électricité en juin et poursuit sa construction tout au long de l'été 2022. Vaste parc marin de 80 éoliennes en construction pour 640 MW de 12 à 20 km des côtes trace les voies de l'éolien offshore. Selon le 6ème rapport du GIEC publié dernièrement cette énergie renouvelable à connu une forte baisse de coût et se situe désormais en deçà des 100€/Mwh, ce qui la place vers une convergence compétitive.


15 m de fondation, 15m de fonds marins, ces cathédrale marines, 25m hors eau pour les piles de transition, 81m de mâts, 70 m de pâle... du haut de leur 200 mètres assurent à 200 entreprises françaises pour 600 M€ de commandes avec 1200 emplois industriels en pays de Loire et 2300 emplois répartis en France.


L'éolien en mer a sur l'éolien terrestre deux avantage, l'un de moindre visibilité et d'impacts sur L'habitat humain, l'autre d'une moindre intermittence dans la mesure où les vents matins sont plus stables et plus fréquents.

La position favorable de la France et ses nombreuses façades Maritimes offrent un potentiel estimé à 80 GW pour les turbines « posées » et 140 GW pour les turbines « flottantes ».


Le parc de la Turbale en face de St Nazaire est "posé", c'est à dire que le mat enfoncé dans le sous-sol marin. Les éoliennes flottantes quant à elles reposent sur de gigantesques flotteurs marins fixés et mis en tension à l'aide de longs et puissants câbles marins.


L'éolien flottant requiert une plus grande technicité mais offre de nombreux avantages : un moindre impact sur les milieux maritime, une invisibilité de la côte, un plus grand productive car des espaces plus vastes et surtout une amélioration de la régularité de la production. Ce qui justement fait défaut aux énergies renouvelables.


À l’horizon 2030, la France prévoit d’exploiter 17 parcs éoliens offshore. Plus de 700 turbines reparties dans la Manche, sur la façade Atlantique et en Méditerranée capteront les vents marins pour produire de l’électricité bas carbone. Ainsi la puissance installée de l’éolien en mer atteindra environ 10 GW en 2030 et 40 GW (soit 60% de la puissance du parc nucléaire actuel et 33% de sa capacité de production) en 2050.

ALTERMONDE vous invite à une vidéo-réunion le 15 juin 2022 à 18:00


Dans son intervention intitulée "de l'émergence de la conscience environnementale aux travaux du GIEC" Didier Guénin retrace les dernières décennies de prise de conscience du réchauffement climatique.


Participation libre, connectez vous à la réunion vidéo cliquant sur le lien ci-dessous


avec pour ID de réunion : 848 3528 0977

Code secret : 028475


Au plaisir d'échanger avec vous

bottom of page