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ALTERMONDE

Regard d'Actu



Sitôt les jeux olympiques clôts, et sans attendre les jeux paralympiques que la période de cessez-le-feu universel couvre et que tous les états ont voté à l'ONU, le maître du Kremlin a enclenché la guerre contre le peuple ukrainien, qu'il prépare depuis des mois.


Les troupes sont donc en marche.


Et les premiers pilonnages révèlent l'ampleur de l'agression. Ce n'est pas le Donbass qui est visé mais bel et bien la démocratie ukrainienne, l'intégrité de l'Ukraine.


La bataille de la liberté et de la démocratie est donc engagée, sur le dos des Ukrainiens qui risquent d'en payer le prix fort. Les enfants, des femmes et des hommes innocents vont périr parce qu'un dictateur enivré de gloire passéiste envoie son armée massacrer des civils.


Les pays occidentaux sont au pied du mur. En évitant d'embraser la situation il va leur falloir soutenir militairement et humainement l'Ukraine sans délais et enclencher un train de sanctions qui réduisent la capacité du Kremlin a poursuivre son entreprise dévastatrice.


Sans animosité aucune envers le peuple russe, et en empathie avec le peuple ukrainien, l'attaque d'envergure du Kremlin impose aux démocratie d'affirmer l'intangibilité de la paix en Europe et le droit de tous les peuples de disposer de leur pleine souveraineté.


Cela passe par notamment par :


Condamnation sans réserve.


Sanction forte et sortie du système Swift.


Soutien puissant à l'Ukraine.


Les fractures qui éventrent le monde sont moins des clivages religieux ou économiques, même s'il ne faut rien sous-estimer, qu'une béance entre la vision ouverte du monde que portent les démocratie et celle étouffante des autocraties.

Les armées russes manœuvrent et s'amassent aux portes de l'Ukraine... et les Américains haussent la voix tandis que les Européens s'agitent dans tous les sens, pire entendent nourrir le dialogue avec la Russie, donnant de l'eau au moulin du maître du Kremlin, et surtout renforçant sa conviction qu'il est le maître du jeu.


Les Européens se bernent d'illusion en voyant dans les jours qui passent le signe de l'efficacité de leur diplomatie gesticulatoire. Tandis que les USA ont commencé à mobiliser leurs moyens, l'Europe joue la concertation. Aujourd'hui à Paris les conseillers diplomatiques des présidents russe, ukrainien, français et du chancelier allemand se sont réunis et ont affirmé la nécessité de conserver le couvre-feu. Discussion de duppes la Russie se prépare assurément à attaquer.


Car deux réalités sont sous nos yeux. D'une part personne n'agite 150.000 milles hommes pour montrer ses muscles. D'autre par la Russie n'entrera pas en guerre avant ou durant les JO. Les pays signent une trêve durant la périodes des jeux. Poutine n'attaquera pas pendant la trêve olympique, ne voulant pas prendre le risque de froisser les Chinois, seul éventuel soutien de poids.


Alors le Kremlin s'amuse des Européens, met en scène des pseudos retraits. Cela fait parti du jeu. Cela permet de temporiser.


Dans sa représentation du Monde la Russie se voit l'une des quatre puissance mondiale avec les USA, la Chine et l'Europe. Certes la surpondération de l'appareil militaire russe permet au Kremlin de parader, mais la réalité économique et démocratique est terrible. La Russie pèse la moitié de l'Angleterre. Pourtant le Kremlin se voit encore en Tsar puissant aux confins de l'empire déchu. L'Ukraine est comme la Biélorussie dans la sphère la plus intime de la Russie. Les Tsars sont nés à Kiev. L'organisation interne de l'URSS et les conditions de son démantèlement sont seuls responsables de la frontière actuelle. La Russie a beau jeu de se sentir cernée. Et elle l'est effectivement. Non pas par une Europe conquérante... mais par une envie de démocratie un peu et de vie meilleure surtout des pays satellite. Un à un ils ont basculé du côté de la liberté et de l'économie. Restent la Biélorussie enfermée par un autocrate fantasque et l'Ukraine qui tente la voie démocratique. Plus que l'OTAN à ses portes, ce que redoute le Kremlin à ses portes c'est la démocratie. Car les peuples voient le lointain mais se comparent au proche. Tant que les voisins de la Russie seront moins bien lotis que les russes le régime aura de beaux jours devant lui. N'oublions que c'est la comparaison immédiate des allemands de l'Est et des allemands de l'Ouest qui a ruiné l'URSS. Poutine a besoin d'une ceinture de pays exsangues pour donner l'illusion de sa propreté grandeur.


L'attaque en Ukraine est déjà décidée, les Européens devraient préparer d'ores et déjà les ripostes plutôt que de s'agiter en vain. Le calendrier est en marche. Et les troupes russes aussi.



Le véhicule thermique des particuliers est le premier poste d'émission de CO2. Cette vérité est tenace en dépit des nombreuses fake news qui circulent sur les réseaux sociaux voulant à tord nous faire croire le contraire. Les bateaux et les avions représentent une très faible part des émissions de CO2. Aussi pour réussir à réduire de 45% nos émissions de CO2 d'ici à 2030 la voiture électrique est un incontournable. D'aucuns discutent pour savoir quels sont les avantages comparés du véhicule électrique. Le vrai raisonnement est simple : si nous poursuivons sur le véhicule thermique, nous allons dans le mur et ne réusssirons jamais à atteindre nos objectifs.


Mais si le véhicule électrique est partie prenante de la solution globale, deux questions se posent :


> La première il va falloir au même rythme décarboner l'électricité là où tournent encore des centrales à charbon, au fuel ou à gaz.


> La seconde question est celle du rythme de la conversion globale du parc thermique en parc électrique.


On observe que le rythme de vente de voitures neuves électriques s'accélère dans plusieurs pays. Ainsi en France en septembre 2021 il s'est immatriculé 18 148 véhicules 100 % électriques et 11 847 véhicules hybrides rechargeables (ou PHEV). Soit 17,8 % des immatriculations sont des véhicules électriques ! Ce ne sont plus des chiffres marginaux.


Quand on voit certains constructeurs annoncer pour le milieu de la décennie la fin de la conception des moteurs thermiques, et quand on observe l'évolution réglementaire des Etats et des grandes villes, on peut raisonnablement penser que le basculement massif au véhicule électrique est crédible d'ici à 2030.


Mais il s'agit là des véhicules neufs. Or vu l'âge moyen du parc, les émissions de CO2 reposeront à la fin de la décennie sur le parc actuel thermique.


Qu'est-ce que le rétrofit ?

Cela consiste à convertir une voiture à motorisation thermique (essence ou diesel) en motorisation électrique (à batterie ou à pile à combustible) afin de donner une seconde vie à des véhicules thermiques. Concrètement cela revient à retirer le moteur thermique ainsi que le réservoir du véhicule et à les remplacer par un moteur électrique et une batterie.


En faisant cela on se donne une chance de réduire d'autant le stock de véhicules thermiques et d'accélérer la diminution des quantités de CO2 et de polluants atmosphériques émises lors des déplacements quotidiens.


Ainsi depuis le 4 avril 2020, il est autorisé d’électrifier un véhicule thermique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. La loi Le permet pour toute voiture thermique de plus de 5 ans.


Pour ce faire il existe désormais des entreprises de rétrofit agréés capable de réaliser l'opération en quelques jours. Les kits déjà fabriqués sont installés par les rétrofiteurs. L’arrêté du 13 mars 2020 précise que « le fabricant garantit la préservation de l’intégrité de tous les éléments du véhicule transformé avec un dispositif de conversion électrique qu’il commercialise. Il assume la responsabilité d’une détérioration éventuelle de tous les éléments du véhicule transformé et de toute pièce susceptible d’être en contact avec, ou dégradée par tout ou partie du dispositif de conversion électrique ». Les durées de garantie peuvent différer en fonction du type de batterie installée. Les rétrofiteurs s'engagent sur des garanties qui vont de 3 ans à 7 ans, avec des limites complémentaires en kilomètres ou en nombre de cycles de recharge pour certains. A noter que le véhicule doit être immatriculé de nouveau. Le rétrofiteur s'en charge.


Le rétrofit permet de bénéficier des avantages d’un véhicule électrique. Ainsi les véhicules rétrofités en électrique ne sont pas concernés par les restrictions de circulation liées aux émissions de gaz à effet de serre. S'ajoute le coût d’usage et d'entretien moins cher pour un véhicule électrique que pour un véhicule thermique.


Le prix du rétrofit électrique s'élève à 8 000€ pour une petite citadine et peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un plus gros modèle. La fourchette moyenne d’un rétrofit se situe entre 15 000 € et 20 000 €. Ce qui reste moins élevé que celui d’un véhicule électrique neuf de même gamme.


De ces montants il convient de déduire la prime versée par l'État de 2.500 à 5.000€.


Alors le rétrofit une solution d'avenir ? Sûrement un outil dans la panoplie pour aller vers des transports peu émetteurs de CO2. Sachant que les transports en commun et les transports doux restent les solutions les plus pertinentes. Un kilomètre parcouru à pied pour emmener son enfant à l'école ou pour aller chercher son pain n'émet pas de CO2 et est excellent pour la santé.



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